Joya de Nicaragua Black Nocturno
Des saveurs riches et un bel équilibre. Sa cape grasse offre des arômes de chocolat et de terre chaude tandis que la tripe apportera un démarrage poivré et des senteurs boisées.
Le Joya de Nicaragua Black Nocturno offre une expérience de dégustation riche et profonde. Avec sa cape mexicaine foncée aux reflets chocolat légèrement nervurée et sa bague noire et bleu nuit, il nous invite à un voyage sensoriel intense.
Produit à partir de tabacs nicaraguayens provenant de leurs propres champs, puis âgés et roulés dans l’une des plus anciennes manufactures du pays, la tripe reflète la passion et la qualité du travail produit par tous les intervenants. « From seed to smoke! »
Carte de dégustation
Notes
La cape grasse nous offre ses arômes de chocolat et de terre chaude. Pour ce module, on choisira une coupe droite. A cru, le tirage s’annonce plutôt serré mais délivre des notes semblables à la cape.
Dès l’allumage, une touche de poivre noir vient accompagner les senteurs boisées et donne immédiatement une profondeur intéressante à la dégustation.
Arrivé la fin du premier tiers, les notes de poivre s’estompent et laisse à nouveau la place aux arômes de bois présents initialement. Ces arômes évolueront relativement peu jusqu’au final. A ce moment, la dégustation prend une teinte un peu plus douce et on retrouvera des notes de noix grillées et de nougat.
Malgré son format plutôt étroit, le Joya de Nicaragua Black Noturno produira durant les 45 minutes de notre expérience, une fumée généreuse mettant en valeur ses saveurs riches et équilibrées. La combustion est excellente et uniforme, avec une cendre blanche légèrement duveteuse qui tient remarquablement bien.
Pairing
A l’heure de l’apéro, une humagne rouge plutôt légère pourra s’associer à ce cigare. Les arômes de bois brûlé et de poivre présents dans ce genre de cépages saura faire écho au cigare.
Dans l’après-midi, un double espresso bien tassé sera le compagnon idéal.
Joya de Nicaragua
Fondée en 1968 par Simón Camacho et Juan Francisco Bermejo, la manufacture s’appelle initialement « Nicaragua Cigar Company ». Alors une des toutes premières entreprises à travailler le tabac, elle résistera à la révolution sandiniste et la guerre civile qui lui mettra le feu et larguera des bombes sur ton toit.
Une fois la révolution passée et la reconstruction achevée, l’entreprise repassera en mains privées et une nouvelle ère commença.
Sous l’influence du Dr. Cuenca (et maintenant de son fils), l’entreprise repris du poil de la bête et gagna sa renommée actuelle en fournissant un large panel de cigares roulés main ravissant les amateurs les plus chevronnés.
