Quesada Reserva Oscuro Double Corona
Incorporé au mélange de ce cigare, on retrouve des tabacs de la récolte de 1997. Ils apportent des notes plaisantes de cuir et de terre accompagnés d’une touche de réglisse pour la rondeur.
Pour ce nouveau module Quesada nous propose de conserver la même base que pour la gamme classique mais en utilisant une belle feuille « broadleaf » pour la cape. Sa surface toute duveteuse est plaisante au toucher et on retrouvera sur la cendre cette texture particulière. La tripe est constituée de tabacs de Pennsylvanie et d’Équateur auxquels on a ajouté du tabac de la récolte de 1997. Cette fameuse récolte a été préservée par Manolo qui s’imaginait déjà alors l’incorporer dans ses futures créations.
Carte de dégustation
Notes
L’entrée en matière se fait sans crier gare. Ce beau corona nous livre rapidement des notes puissantes de cuir et de terre. Sur le premier tiers, une pointe de réglisse vient donner un côté plus rond et doux tandis que des notes de poivre noir font leur apparition.
Comme à notre habitude on a commencé la dégustation avec une coupe au punch, mais après les premières minutes, le cigare gagnant en chaleur, son humidité augmente et étouffe un peu le tirage. Qu’à cela ne tienne, on y remédie rapidement avec un petit coup de guillotine et les arômes emplissent à nouveau notre palais. Point bonus pour sa remarquable construction. La cendre a même tenu le coup.
Pairing
Pour ce cigare, on a choisi d’associer son côté rond et punchy à une bière triple. La fin du monde. Cette bière de type trappiste dégage un nez très fruité et aromatique avec des notes d’agrumes et d’épices.
Momentum
Profitez de l’été indien pour passer un après-midi en terrasse. Accompagné de la fraîcheur d’un bonne bière, on peut vous assurer que vous passerez un agréable moment.
Quesada
Arrivée à Cuba depuis l’Espagne à la fin des années 1800, la famille Quesada fait était initialement étrangère à la culture du tabac. Boulangers, on leur régla un jour une dette en tabac et c’est ainsi que leur histoire commence.
Jusqu’en 1974, leur cigares sont produits à la Havane. Année durant laquelle ils ouvrent leur première manufacture en République Dominicaine.
Aujourd’hui, la 5ème génération (Manolo, Patricia, Raquel et Esther) gèrent l’entreprise familiale qui emploie plus de 300 personnes.
