Plasencia Cosecha 151 La Musica
Une construction d’une qualité irréprochable et des arômes en constante évolution allant de la noix au cuir en passant par des notes de café. Ce cigare saura ravir les plus aguerris des aficionados.
À travers le voile doré de la cape lisse du Plasencia Cosecha 151, chaque détail devient une promesse pour les sens. Légèrement nervurée, cette cape rappelle le toucher du cuir dont elle évoque même une senteur subtile. Ornée d’anneaux d’or, elle célèbre la récolte de 2016 qui fût exceptionnelle pour la famille Plasencia.
La construction est robuste. La tête est soigneusement fermée, promettant une coupe nette et sans surprise. L’allumage est uniforme et on profitera d’un tirage idéal et d’une combustion uniforme durant toute la dégustation.
Carte de dégustation
Notes
Avant même d’embraser ce robusto, les premières notes d’épices nous chatouillent les narines.
La combustion démarre en douceur et la cendre qui se forme en strates compactes témoignent de la qualité exceptionnelle du travail des torcedors.
Les saveurs émergent comme une histoire complexe. Des notes de noix et de fourrage ouvrent le récit, évoluant gracieusement vers des notes de café. La puissance initiale s’adoucit, laissant place à une rondeur enveloppante. Le cuir persistera jusqu’à la fin du premier acte.
La cendre tient bon jusqu’à arriver à la seconde bague et même lors de son retrait s’accrochera encore quelques minutes. C’est vers la moitié du second acte qu’elle ne résistera plus. On profitera de l’occasion pour un dégazage qui ravivera des arômes de cèdre et redonnera à la fumée sa texture soyeuse du début.
L’acte final voit l’arrivée d’un nouveau protagoniste épicé, venant ajouter une nouvelle dimension presque inattendue à notre récit.
Pairing
Accompagné d’un bon verre de Château Pape Clément dont le bouquet fumé et épicé ainsi que son final moelleux s’allieront merveilleusement bien avec notre compagnon du jour.
Plasencia
C’est en 1865, que Don Eduardo Plasencia débarque sur l’île de Cuba avec une seule idée en tête : le succès. Rapidement, il a l’opportunité de démarrer ses première plantations de tabac dans la région de Vuelta Abajo.
Quelques années plus tard, il est rejoint par son neveu et exporte le tabac de la famille jusqu’en 1963, date à laquelle la politique cubaine ne leur permet plus de travailler et confisque leurs fermes.
Vient alors l’heure de s’exporter au Mexique puis au Nicaragua en 1965. Puis à nouveau, la famille doit déménager au Honduras suite à la révolution sandiniste.
1987 marque un tournant décisif pour la Famille car c’est en cette année qu’elle entre officiellement dans le monde du cigare en manufacturant ses propres vitoles.
Autrefois uniquement producteurs de tabacs pour d’autres maisons, elle fait maintenant partie des grandes figures du cigare en proposant des modules d’exceptions depuis plus de 35 ans.
Possédant toujours des champs dans différents pays d’Amérique latine, elle continue de fournir ses tabacs à d’autres producteurs de cigares. Ce contrôle de la chaîne de production de la graine au cigare lui permet de garantir une qualité irréprochable sur l’ensemble de ces cigares.
