Plasencia Cosecha 146 La Musica
Un cigare aux arômes humbles et délicats qui promet une dégustation tout en douceur. Arômes légers de chocolat et de brioche tout droit sortie du four. Avis aux amateurs gourmands qui pourront le déguster avec une bière triple.
Produit à partir des récoltes de 2011, ce cigare marque la création d’une toute nouvelle gamme pour Plasencia « Cosecha ». Ce mot signifiant « récolte » se veut de compter les histoires des ces années exceptionnelles.
Les tabacs utilisés ici proviennent exclusivement des champs appartenant à la famille Plasencia au Honduras (où se trouve la manufacture) et au Nicaragua.
Carte de dégustation
Notes
Sa cape délicate, fine et légèrement fragile demandera une coupe minutieuse (de préférence une coupe droite), avant de pouvoir profiter de la progression humble et délicate de la dégustation où le chocolat évoluera subtilement vers des notes discrètes de vieux fûts de chêne. La cape est lisse et claire et les nervures ressortent légèrement.
Dans le premier tiers, une touche de menthe s’allie au chocolat au lait et une agréable rondeur boisée.
La seconde partie de notre aventure gustative ajoute aux chocolat toujours présent, des épices légères et une touche de poivre. L’évolution est douce, marquée par un aspect qui nous rappelle l’odeur de la brioche toastée. La fumée est agréable et dense.
Le dernier tiers évolue subtilement et retrouve des notes de bois vieilli à peine vanillées.
Pairing
Une bière blonde de type triple fermentation qui apportera de la rondeur. Nous l’avons dégusté avec une Goudale.
Plasencia
C’est en 1865, que Don Eduardo Plasencia débarque sur l’île de Cuba avec une seule idée en tête : le succès. Rapidement, il a l’opportunité de démarrer ses première plantations de tabac dans la région de Vuelta Abajo.
Quelques années plus tard, il est rejoint par son neveu et exporte le tabac de la famille jusqu’en 1963, date à laquelle la politique cubaine ne leur permet plus de travailler et confisque leurs fermes.
Vient alors l’heure de s’exporter au Mexique puis au Nicaragua en 1965. Puis à nouveau, la famille doit déménager au Honduras suite à la révolution sandiniste.
1987 marque un tournant décisif pour la Famille car c’est en cette année qu’elle entre officiellement dans le monde du cigare en manufacturant ses propres vitoles.
Autrefois uniquement producteurs de tabacs pour d’autres maisons, elle fait maintenant partie des grandes figures du cigare en proposant des modules d’exceptions depuis plus de 35 ans.
Possédant toujours des champs dans différents pays d’Amérique latine, elle continue de fournir ses tabacs à d’autres producteurs de cigares. Ce contrôle de la chaîne de production de la graine au cigare lui permet de garantir une qualité irréprochable sur l’ensemble de ces cigares.