Room101 Johnny Tobacconaut Toro
Le nom “Johnny Tobacconaut” est un clin d’œil astucieux, fusionnant tobacco (tabac) et astronaut (astronaute). L’astronaute sur l’anneau devient alors le symbole parfait de cet explorateur du goût, un voyageur intergalactique du tabac. Matt Booth, créateur de Room 101, le décrit d’ailleurs comme “l’astronaute qui marche à travers la galaxie avec un sac de feuilles de tabac sur le dos”.
C’est à la fois un jeu de mots, un univers, et une invitation vers une exploration gustative.
Carte de dégustation
Décollage imminent : 3… 2… 1… ignition.
À l’allumage, les moteurs aromatiques s’activent. Une fumée blanche, dense et vaporeuse s’échappe, comme la traînée d’une navette quittant le pas de tir. Les premières notes sont crémeuses, tintées de noix et d’amande douce — c’est un voyage confortable et sans secousses pour lequel nous décollons.
Rapidement, une amertume élégante s’installe, comparable à ces turbulences légères lors de la traversée de l’atmosphère. Rien d’agressif, au contraire : un frisson, une montée en intensité parfaitement contrôlée. Le tirage est fluide, constant, orchestré comme un centre de contrôle de mission.
En orbite, le cigare révèle sa structure stable, régulière, sans déviation — comme si la capsule se calait sur son axe, prête à explorer l’espace aromatique. La combustion est nette, la cendre bien tenue, compacte comme un module lunaire intact après entrée atmosphérique.
Le voyage se poursuit avec sérénité, sans chute de régime ni variation brusque. Un cigare linéaire, mais maîtrisé, qui choisit la précision plutôt que la turbulence. Il ne cherche pas les supernovæ de puissance, mais les nébuleuses de douceur, les cratères d’amertume subtile, et les halos crémeux du confort.
Atterrissage lunaire. Mission réussie.
Retour en douceur — avec le souvenir d’un voyage propre, clair, harmonieux, constant de la Terre jusqu’à la Lune.
Pairing
Ouvrez une bonne BD ! Ce cigare presque récréatif se prête parfaitement à une parenthèse ludique.


