Undercrown Feral Flying Pig – Intensité maîtrisée par Drew Estate

Liga Privada Unico Ferral Pig

Le Feral Flying Pig impressionne d’abord par sa silhouette trapue et sa cape maduro épaisse et huileuse. Il nous séduira rapidement par ses arômes complexes et son bel équilibre.

Carte de dégustation

À l’allumage, les premières bouffées livrent une attaque franche : des notes épicées dominées par le poivre noir et le bois se mêlent à une douceur de cacao en arrière-plan. C’est principalement la cape USA qui nous apporte ce piquant car à l’allumage, elle constitue une grande proportion du tabac.

Rapidement cependant, les épices s’apaisent, laissant apparaître des nuances de moka, de cuir et de fruits à coque. La fumée est dense, grasse, enveloppante, et la combustion régulière malgré la forte compaction du module.

Le deuxième tiers se montre plus équilibré. Le rythme se stabilise ; la texture devient plus crémeuse et l’aromatique gagne en profondeur. Le tirage reste constant, offrant une fumée abondante et toujours fluide.

Encore une fois Drew Estate nous fait plaisir avec un module hors norme mais qui contrairement à ce qu’on pourrait imaginer de lui, conviendra également à un amateur moins chevronné qui saura prendre son temps.

L'anecdote cigaresque

Inspiré d’un catalogue de cigares datant de 1895, le Flying Pig met en valeur la célèbre coiffe en queue de cochon, emblématique du savoir-faire de Drew Estate. Ce cigare rare et distinctif a joué un rôle déterminant dans la transformation de la perception de Drew Estate au sein de l’industrie, à une période cruciale de son histoire. Le Feral Flying Pig, en particulier, est devenu l’un des formats les plus recherchés — plébiscité par nos passionnés à travers le monde.



Undercrown

C’est au collège que l’histoire commence pour Jonathan Drew et Marvin Samel. Ces deux « frat bros » de New York amoureux du Nicaragua et des bons cigares débutent leur aventure dans le monde du cigare en tenant un petit kiosk en ville.

Deux ans plus tard, Jonathan déménage à Esteli avec une poignée de dollars en poche et ses trois mots d’espagnol. Il engage quelques torcedors pour rouler les premiers cigares. Pendant ce temps, Samel continue de faire tourner la boutique de New York et emprunte de l’argent à tous ceux prêts à croire en eux.

La route fut longue et sinueuse jusqu’à l’ouverture en 2007 de La Gran Fabrica Drew Estate avec plus de 90’000 cigares roulés tous les jours.